mardi 30 avril 2013

JSF: F. Hollande en visite aux Mureaux rencontre aussi les jeunes Sahraouis

F. Hollande en visite aux Mureaux ... rencontre aussi les jeunes Sahraouis

A cette occasion, les jeunes Sahraoui(e)s de France ont attendu de pied ferme la sortie de François Hollande aux Mureaux pour lui parler du Sahara Occidental et du fait qu'il doit défendre les Droits de l'Homme dans les territoires occupés. Nous nous sommes rendus à la sortie du collège Jean Vilar, ou il est allé à la rencontre de la jeunesse.
Nous nous sommes présentés face à lui - avec tout de même un cortège impressionnant de policiers - et nous avons brandi les drapeaux sahraouis, tout en criant qu'il devait respecter les Droits de l'Homme au Sahara Occidental.
Le président nous a entendu et nous a regardé de manière assez surprise je dois l'avouer, peut- être ne s'attendait-il pas à nous voir...
Nous sommes toutes et tous ravis de voir le drapeau sahraoui flotter au dessus de la tête de M. Hollande, on peut le voir sur I télé (chaîne 16 de la TNT) et normalement à 18h, on nous entendra parler...

Je dis normalement car de coutume tout est coupé au montage !
Les vidéos seront disponibles en fin de journée.
Bien à vous,
Les jeunes Sahraouis de France


lundi 15 avril 2013

WSRW commente le rapport du Secrétaire Général de l'ONU sur le Sahara

Tout en félicitant Ban Ki-Moon d’exprimer la nécessité d'une surveillance des droits humains au Sahara Occidental, WSRW déplore que le rapport ne traite pas de l'ampleur de la question du pillage des ressources naturelles du territoire par le Maroc.

Le 8 avril 2013, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon a présenté son rapport au Conseil de Sécurité sur la situation au Sahara Occidental.

"Nous regrettons que le rapport n'aborde pas pleinement la question de l'exploitation des ressources naturelles dans ce qui reste un territoire non autonome, en absence d'un pouvoir administrant de jure. C'est précisément le manque de puissance administrante légale et légitime qui confère aux Nations Unies un droit spécifique pour gérer les ressources jusqu'à ce que le statut du territoire soit résolu", écrit WSRW dans sa deuxième lettre au secrétaire général Ban Ki-moon.

WSRW a écrit au Secrétaire Général en février, demandant d'appeler à l'inclusion d'une capacité de surveillance des droits de l'homme dans le mandat de la MINURSO, ainsi que la mise en place d'un mécanisme plaçant le produit de l'exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental sous administration internationale jusqu'à ce que le statut du territoire soit résolu. L'organisation a écrit à tous les membres du Conseil de sécurité, leur demandant de soutenir ces suggestions.

WSRW félicite le Secrétaire Général de souligner la «nécessité d'une surveillance indépendante, impartial, durable de la situation des droits de l'homme au Sahara Occidental et dans les camps". Mais alors que le rapport fait référence à des manifestations sahraouies contre l'exploitation continue des ressources naturelles du Sahara Occidental par le Maroc, il n’aborde pas pleinement la question.

"C'est regrettable, surtout alors que la compagnie pétrolière française Groupe Total SA, la compagnie même dont les activités ont incité, il y a une décennie, le Conseil de sécurité à demander un avis juridique sur l'exploration et l'exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental - qui a conclu que ces activités serait illégales si elles omettaient de prendre en compte les souhaits et les intérêts des sahraouis comme peuple d'origine du territoire - a repris ses activités d'exploration pétrolière au large des côtes du Sahara Occidental en vertu d'accords avec le gouvernement marocain ", écrit l'organisation.

Lire la lettre complète WSRW en réponse au rapport du Secrétaire général ci-dessous.

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L'honorable Ban Ki-moon
Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies
760 United Nations Plaza
Nations unies
New York, NY 10017

10 avril 2013

Votre Excellence,

Western Sahara Resource Watch tient à féliciter le Secrétaire Général de faire valoir la nécessité d'une surveillance indépendante,  impartiale, et durable de la situation des droits humains au Sahara Occidental et dans les camps de réfugiés sahraouis dans le sud-ouest de l'Algérie, dans le «Rapport du Secrétaire Général sur la situation concernant le Sahara Occidental "(S/2013/220) du 8 avril 2013. Nous espérons que les membres du Conseil de sécurité vont conférer à la MINURSO la capacité de surveiller et d’émettre des rapports sur les droits de l'homme.

Le rapport rappelle avec pertinence les manifestations pour les droits sociaux et économiques qui continuent à avoir lieu sur le territoire. Nous sommes convaincus que la présence d’un suivi des droits humains par l'ONU au Sahara Occidental prendra également en compte des violations des droits de l'homme de cette nature. C'est notre ferme conviction que la pauvreté endémique et la marginalisation économique parmi les Sahraouis, qui sont la cause de ces manifestations, sont le résultat direct de l'exploitation par le Maroc des ressources naturelles du territoire.

Par conséquent, nous regrettons que le rapport n'est pas pleinement abordé la question de l'exploitation des ressources naturelles dans ce qui reste un territoire non autonome, en l’absence d'un pouvoir d’administration de jure. C'est précisément le manque de puissance administrante légale et légitime qui confère un droit spécifique à l'Organisation des Nations Unies pour la gestion des ressources jusqu'à ce que le statut du territoire ait été résolu. Donc, nous avons l'honneur d’être en désaccord avec le fait que le rapport admet des «efforts du Maroc pour améliorer les conditions sociales dans le territoire et ... de sa préparation d'une stratégie de développement régional pour le territoire». Bien qu'aucune objection ne puisse être faite sur l’amélioration des conditions pour le peuple sahraoui qui continuent de vivre sous occupation étrangère, il n’incombe pas légalement ni pratiquement au Maroc de développer les trois quarts du Sahara Occidental sous son contrôle comme s'il s'agissait d'une région de son territoire national.

Bien que le rapport contienne des références à des manifestations du peuple sahraoui, à la fois au Sahara Occidental et dans les camps de réfugiés de Tindouf, en réponse à une exploitation permanente par le Maroc des ressources naturelles du Sahara Occidental, il n'aborde pas pleinement le problème.

C'est regrettable, surtout alors que la compagnie pétrolière française Groupe Total SA, la compagnie même dont les activités ont incité, il y a une décennie, le Conseil de sécurité à demander un avis juridique sur l'exploration et l'exploitation des ressources naturelles du Sahara Occidental - qui a conclu que ces activités serait illégales si elles omettaient de prendre en compte les souhaits et les intérêts des sahraouis comme peuple d'origine du territoire - a repris ses activités d'exploration pétrolière au large des côtes du Sahara Occidental en vertu d'accords avec le gouvernement marocain.

Le prélèvement continu et illégal exercé sur les ressources naturelles du Sahara Occidental par le Maroc s'est avéré être un obstacle majeur à la réalisation du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui. Un droit une fois de plus noté comme capital par la Cour Internationale de Justice dans son avis consultatif de 2010 sur le Kosovo. Permettre au Maroc de profiter systématiquement des richesses du territoire, non seulement mine la confiance bien nécessaire des parties pour les négociations, mais il contribue également au financement de la poursuite de l'occupation illégale tout en privant le peuple sahraoui de l'utilisation actuelle et future de ses ressources.

La Charte des Nations Unies impose aux Nations Unies d’assurer la souveraineté territoriale et la protection des peuples sous occupation et de leurs ressources. Nous félicitons le présent rapport, et vous demandons de faire tous les efforts pour la pleine application du droit international, à la fois par les Nations Unies et la communauté internationale, pour une administration acceptable des ressources naturelles du Sahara Occidental jusqu'à ce que le peuple sahraoui ait accompli son droit de l'autodétermination.

Sincèrement,

Sara Eyckmans
Coordinatrice international
Western Sahara Resource Watch

coordinator@wsrw.org
0032 475 45 86 95

WSRW : Une chaîne suisse rebaptise les melons du Sahara Occidental


Une des chaînes de supermarchés Suisse a déclaré qu'elle remplacera les étiquettes «Maroc» par «Sahara Occidental» sur les melons qui sont importés depuis le territoire occupé.

La chaîne suisse Migros mettra en œuvre l’étiquetage Sahara Occidental à partir de 2014, a déclaré un porte-parole de la chaîne d'épicerie dans l'édition suisse du journal allemand Die Zeit. Die Zeit a fait paraître un article sur les origines controversées de certains fruits et légumes qui se retrouvent dans les supermarchés suisses : les parties du Sahara Occidental sont occupés par le Maroc depuis 1975.

Selon l'hebdomadaire Die Zeit, Migros importe des produits du conglomérat franco-marocain Idyl. L’entreprise est propriétaire de plantations et de serres au Maroc proprement dit, mais aussi près de la ville de Dakhla, dans le sud du Sahara Occidental occupé. Les fruits et légumes cultivés dans la région sont transportés à Agadir, au Maroc, où ils sont emballés avant d'être expédiés vers les magasins à travers le monde.

Face à des preuves qu'une partie de leurs importations proviennent en fait du territoire occupé du Sahara Occidental, Migros a annoncé qu'il allait ré-étiqueter les melons qui sont cultivées à Dakhla. À partir de 2014, le supermarché va marquer les melons comme étant originaire du Sahara Occidental et non du Maroc comme les emballages le mentionnent maintenant.

L'an dernier, Migros a pris une décision similaire de marquer les légumes cultivés par des entreprises israéliennes sur les terres palestiniennes occupées comme étant de Palestine.

Selon le Secrétariat d'Etat suisse aux affaires économiques, la Suisse a importé pour 30 millions de francs suisses de fruits et légumes en provenance du Maroc en 2012. La part du lion de ces importations est la tomate.

L'an dernier, Western Sahara Resource Watch a publié un rapport intitulé «Etiquette et responsabilité", documentant comment les produits de l'agro-industrie contestée sur les terres occupées se retrouvaient sur les étals des supermarchés de l'UE.


Source wsrw

jeudi 11 avril 2013

ASVDH : M. Daihani en appel le 15 avril 2013, l'Asvdh dénonce des tortures répétées

Lundi 15 avril 2013, le Sahraoui prisonnier politique Mohamed Daihani comparaîtra devant la cour d'appel de Rabat, au Maroc.
Il conteste la condamnation à 10 ans de prison ferme délivrée par la chambre de première instance de la même cour de justice le 27 octobre 2011.
M. Daihani a été enlevé le 28 avril 2010 par des agents de la direction de surveillance des territoires nationaux (DST), alors qu'il quittait la fête donnée en l'honneur de la libération de son cousin, emprisonné 10 mois pour avoir exprimé ses opinions politiques.

Med Daihani a disparu pendant 6 mois qu'il a passé en détention secrète à Témara. Dans ces lieux, il a subi des tortures pendant plus de 10 jours, qui l'ont poussé à céder aux chantages et aux pressions. Il lui était dit que sa libération dépendait de sa collaboration.

Le 29 octobre 2010, il a été amené à la prison de Salé. Il a de nouveau été torturé physiquement et psychologiquement en 2011 puis 2012.

Les autorités marocaines l'ont accusé d'avoir eu l'intention d'attaquer la prison noire à El Aaiun  pour  libérer les prisonniers politiques, d'assassiner des Sahraouis collaborateurs avec le Maroc et de préparer des attaques terroristes  en Italie le 27 octobre 2011, et pour cela, la cour d'appel de Rabat a prononcé un verdict de 10 ans de prison ferme.

Le président de l'ASVDH, M. Brahim Dahane, a suivi le dossier depuis le début. Il déclare que les chefs d'accusations contre Daihani ne comportent aucune preuve contre l'accusé.

L'association dénonce d'autre part les tortures subi par M. Daihani, dont ils ont reçu des preuves photographiques prises dans la prison de Salé et datées du 10 avril 2012. Les photos ont été confiées à l'association à condition de la protection de leur auteur par l'anonymat.
M. Daihani a alors été torturé après avoir répondu aux insultes d'un fonctionnaire. Les photos le montrent couché à terre, les mains maintenues dans le dos, le visage et le teeshirt ensanglantés, des traces de cordes imprimées fortement dans la peau de ses chevilles. Il y a du sang sur le sol. Un homme en costume verse du liquide sur le visage du prisonnier qu'il maintient avec son pied, alors que M. Daihani semble tenter d'éviter le liquide.
A propos de cet épisode, selon une déclaration vidéo enregistrée depuis sa cellule, M. Daihani précise que l'ancien directeur de la prison de Salé Mustapha Hajli était accompagné de Driss molat et Abderahim Echana, lorsqu'ils l'ont torturé en représailles de sa plainte au nouveau directeur de la prison.

ASVDH, le 10 avril 2013 à El Aaiun, Sahara Occidental


mercredi 3 avril 2013

Mise au point sur le déroulement de l’assemblée mondiale des mouvements sociaux tenue à Tunis le 29 mars 2013


Mise au point sur le déroulement de l’assemblée mondiale des mouvements sociaux tenue à Tunis le 29 mars 2013.

Nous, membres du Comité de facilitation de l'Assemblée des Mouvements Sociaux tenons à informer le public des évènements qui se sont produits à la fin de l'Assemblée qui s'est tenue le 29 mars 2013.
 
Le programme de l'Assemblée qui est une activité auto-organisée soutenue par plus de 50 organisations actives au sein du FSM- a été brusquement interrompu par quelques délégué(e)s marocain(e)s qui ont envahi la tribune et tenté d'empêcher par la violence la lecture de la dernière partie du projet de déclaration où nous affirmions que « nous défendons le droit des peuples à l'autodétermination et à la souveraineté comme en Palestine, au Sahara occidental et au Kurdistan.»
 
Le débat public qui était prévu après la lecture du texte n'a pas pu se tenir en raison des menaces verbales et physiques faites aux modérateurs et modératrices de la séance. Face à la difficulté de poursuive les débats nous avons annoncé la fin de l'assemblée après la lecture de la déclaration.
 
Nous condamnons vigoureusement cet épisode et rappelons à tous et à toutes que ce n'est pas la première fois que ce type d'incidents surgit au sein de l'espace du FSM. Nous rappelons que des personnes se réclamant de la société civile, - venues du Maroc ou de la diaspora marocaine vivant en Europe- ont déjà perpétré des actes similaires lors du Forum Social Méditerranéen tenu en Catalogne en 2005 et lors du Forum Social Mondial 2011, à Dakar, où lors de l'Assemblée des femmes, elles ont empêché l'expression du soutien à l'autodétermination des femmes sahraouies. De plus à Dakar elles ont perpétré des actes systématiques de provocation et perturbé les activités organisées par la délégation sahraouie.
 
Un tel comportement est inacceptable et entre en contradiction avec les valeurs de liberté d'expression, de démocratie et de respect mutuel, exprimées dans la Charte des principes du Forum Social Mondial et au principe de l'autodétermination des peuples. Ces évènements devront être pris en compte lors des discussions sur le futur du FSM.

Nous réaffirmons notre solidarité et notre engagement militant avec le peuple sahraoui et pour le respect des accords internationaux qui reconnaissent ses droits et nous réaffirmons notre rejet de l'intolérance ainsi que notre position en faveur d'une collaboration des femmes et des hommes dans la même lutte. Nous demandons aux gouvernements marocain et tunisien d'assurer la sécurité des militants du mouvement social de leur pays respectif et appelons les participants au processus du FSM engagés sur sa Charte des principes à rester vigilants face à de tels évènements et prêts à engager des actions de solidarité et de protection des militantes et militants internationaux qui ne craignent pas de défendre la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination.

Tunis, 31 mars 2013
 
Signé : 
- CADTM (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde www.cadtm.org ) ; 
- CUT (syndicat brésilien) ; 
- FDIM ; 
- GGJ (Grass Roots Global Justice – USA http://ggjalliance.org/ ) ; 
- IAC ; 
- MMF (Marche Mondiale des Femmes http://www.marchemondialedesfemmes.org/ ) ; 
- PPHERC (Poor People’s Economic Human Rights Campaign –USA) ; 
- Stop the Wall ; 
- Via Campesina


Le texte de la Déclaration finale de l’Assemblée des mouvements sociaux tenue lors du Forum social mondial 2013 à Tunis le 29 mars 2013 : http://cadtm.org/Declaration-finale-de-l-Assemblee

Programme sahraoui au Forum social Mondial à Tunis, suite


La délégation sahraouie a poursuivi son programme les 28 et 29 mars 2013 au Forum Social Mondial à Tunis.

Mondial à Tunis. L’AFAPREDESA, l’UPES, l’association des ingénieurs Sahraouis, l’ASAVIM, le CSPRON,  toutes organisations de la société civile sahraouie, ont proposé des ateliers conjointement avec des Palestiniens, Tunisiens, Marocains, au sujet des murs, des mines, de la place des femmes dans la construction de la société sahraouie, et enfin du rapprochement des sociétés civiles du Maghreb.

Globalement, sur la base du rappel de la légitimité internationale de la décolonisation sahraouie, les interventions ont souligné qu’il ne pourrait y avoir de Maghreb uni ni de printemps des peuples sans le respect du droit à l’autodétermination.

La responsabilité de la France dans le statu quo a été pointée à plusieurs reprises notamment dans son refus d’élargir le mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme. Les organisations tunisiennes et du grand Maghreb ont été présentées comme ayant un rôle facilitateur dans les relations entre sociétés civiles sahraouies et marocaines, afin d’éviter des relations en tête à tête.

Un Marocain, après avoir expliqué n’avoir jamais été satisfait de la version officielle imposée au Maroc sur la problématique sahraouie, a souligné la nécessité de préserver la dignité au Maghreb, qui passe en priorité par le respect de l’autodétermination des peuples.

Les Palestiniens militant contre le mur de Palestine ont présenté leurs actions, assuré les Sahraouis de leur soutien et les ont encouragé à s’approprier les démarches productrices qu’ils avaient créées.

Les Sahraouis ont par ailleurs apporté leur contribution aux « ateliers de convergences » suivants :
- « mondialiser la paix : face aux violences économiques, sociales et guerrières, construire des convergences pour construire un monde de justice et de paix »,
- « ici et maintenant un monde alternatif est marche ! »,
- « alternatives méditerranéennes »,
- « les violences sexuelles comme armes de guerre »,
- « les stratégies et réseau contre l’anti-démocratie, les partis de droites, et les forces extrémistes ».

EM, Sahara Occidental occupé
Envoyé spécial à Tunis, le 29/03/13

Notes :
UPES : Union des journalistes sahraouis
AFAPREDESA : Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis
ASAVIM : Association Sahraouie des Victimes de Mines
CSPRON : Comité Sahraoui Pour la défense des Ressources Naturelles au Sahara Occidental