mercredi 3 avril 2013

Programme sahraoui au Forum social Mondial à Tunis, suite


La délégation sahraouie a poursuivi son programme les 28 et 29 mars 2013 au Forum Social Mondial à Tunis.

Mondial à Tunis. L’AFAPREDESA, l’UPES, l’association des ingénieurs Sahraouis, l’ASAVIM, le CSPRON,  toutes organisations de la société civile sahraouie, ont proposé des ateliers conjointement avec des Palestiniens, Tunisiens, Marocains, au sujet des murs, des mines, de la place des femmes dans la construction de la société sahraouie, et enfin du rapprochement des sociétés civiles du Maghreb.

Globalement, sur la base du rappel de la légitimité internationale de la décolonisation sahraouie, les interventions ont souligné qu’il ne pourrait y avoir de Maghreb uni ni de printemps des peuples sans le respect du droit à l’autodétermination.

La responsabilité de la France dans le statu quo a été pointée à plusieurs reprises notamment dans son refus d’élargir le mandat de la MINURSO à la surveillance des droits de l’homme. Les organisations tunisiennes et du grand Maghreb ont été présentées comme ayant un rôle facilitateur dans les relations entre sociétés civiles sahraouies et marocaines, afin d’éviter des relations en tête à tête.

Un Marocain, après avoir expliqué n’avoir jamais été satisfait de la version officielle imposée au Maroc sur la problématique sahraouie, a souligné la nécessité de préserver la dignité au Maghreb, qui passe en priorité par le respect de l’autodétermination des peuples.

Les Palestiniens militant contre le mur de Palestine ont présenté leurs actions, assuré les Sahraouis de leur soutien et les ont encouragé à s’approprier les démarches productrices qu’ils avaient créées.

Les Sahraouis ont par ailleurs apporté leur contribution aux « ateliers de convergences » suivants :
- « mondialiser la paix : face aux violences économiques, sociales et guerrières, construire des convergences pour construire un monde de justice et de paix »,
- « ici et maintenant un monde alternatif est marche ! »,
- « alternatives méditerranéennes »,
- « les violences sexuelles comme armes de guerre »,
- « les stratégies et réseau contre l’anti-démocratie, les partis de droites, et les forces extrémistes ».

EM, Sahara Occidental occupé
Envoyé spécial à Tunis, le 29/03/13

Notes :
UPES : Union des journalistes sahraouis
AFAPREDESA : Association des Familles des Prisonniers et Disparus Sahraouis
ASAVIM : Association Sahraouie des Victimes de Mines
CSPRON : Comité Sahraoui Pour la défense des Ressources Naturelles au Sahara Occidental