mercredi 20 février 2013

CARASO : Des pressions sur le Maroc pour libérer les prisonniers politiques Sahraouis



 

Le 17 février 2013, le Tribunal militaire de Rabat a condamné à des peines sévères 24 détenus politiques du Sahara Occidental. Ces hommes sont des militants, arrêtés en 2010 après la grande manifestation populaire de Gdeim Izik, au Sahara Occidental occupé.

Les peines varient de 20 ans de prison à la réclusion à perpétuité, les arguments et des preuves fragiles sont fabriqués en toutes pièces.

Ce procès intervenu après 27 mois de détention arbitraire en prison militaire montre le vrai visage du gouvernement marocain.

Nous demandons aux personnalités influentes et à la société civile française de prendre exemple de la position de feu Danielle Mitterrand, présidente de France libertés, qui, par sa volonté et sa détermination,  a pu faire libérer au début des années 90, six détenus sahraouis condamnés à des peines similaires.

Nous sommes convaincus que seule une pression internationale sur le gouvernement marocain peut aboutir à la libération inconditionnelle de ces détenus, à l’application du Droit international.

La première des violences faite au peuple sahraoui, sur laquelle s’ancre les autres atteintes aux droits de ce peuple, c’est d’empêcher la tenue d’un référendum d’autodétermination libre et équitable.

Paris, le 18 février 2013